J'ai toujours cru que l'indifférence
était le silence, une indicible souffrance.
Non. C'est un son assourdissant surinant sûrement mon tympan.
Non. C'est un son assourdissant surinant sûrement mon tympan.
Voilà donc ce sifflement constant, qui
s'oublie parfois quelques instant, pour revenir dans une charge
écrasante à chaque intervalle ouvert par ma raison.
Je m'efforce fiévreusement de
l'effacer, faisant cesser ses appels par quelques placebo
temporaires, trouvant leurs origines dans les vestiges d'un passé
dissolu, aux fantasmes inassouvis et à l’épiderme suintant.
J'ai pris une bouteille de whisky
médiocre, pour en inonder mes plaies masochistes, et les lécher
avec délectation, préférant me plaindre et me complaire dans une
décrépitude que j'abreuve moi-même d’éthanol et de fluides
corporels.
Et tu t'en offusque ?
Il n'y a pas de pensées outrageantes,
juste des esprits sensibles. Tu me juge bien trop incisif, vulgaire,
lubrique ? Parce que je parle de haine, de baise et de
jouissance ?
Tu préfère que je me complaise dans une hypocrisie optimiste, où je te dirai des litanies inspirés sentant le bonheur et la satisfaction ?
Tu préfère que je me complaise dans une hypocrisie optimiste, où je te dirai des litanies inspirés sentant le bonheur et la satisfaction ?
Regarde, je pisse sur tes niaises
attentes, je crache sur le portait que tes espérances ont fait de
moi.
Tu veux que je m'assagisse, que
j'espère, que j'exprime ma satisfaction de chaque miette
d'allégresse lancé, craché à ma gueule ?
Donne moi juste ce que mon égoïsme
attend de toi. Je ne vais pas te laisser espérer juguler mes
concupiscente espérance, elle sont les seules que j'accepte.
Accueille juste mes lèvres avides en guise de bâillon de fortune.
Si tu ne veux me comprendre, laisse moi juste te prendre au mot
lorsque tu me dis de jouir de ces petites choses.
Tu me hais ? Bien. Ma folie ne
prend son corps que dans la frustration.
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