La dramaturgie se doit d'être
académique. Allégorique. Non.
Attendez. Alphabétique.
Attendez. Alphabétique.
Épique.
Historique.
Iconique.
Magnétique.
Magnifique.
Monolithique.
Nécrologique.
Soporifique ?
Stylistique.
Syntaxique.
Bref, tragique.
Sauf que, hélas, il y a un hic.
Elle n'a pas à être millimétrée, inspirée d'épopée engoncés dans nos mythes et nos légendes. Elle peut se faire élégante en parlant des gens, de la plèbe, de l'individu au RSA dans son HLM qui ressasse son incessante solitude et se satisfait des cinquante centimes économisés à l'épicerie du coin. Elle peut nous parler de solitude, de décrépitude, des créatures d'un esprit éthylique. Elle peut être morbide et lubrique, elle peut être vulgaire en parlant de bite et de putain de vie foirées.
La tragédie est multiple, elle nous entoure, nous abreuve, nous ressemble, nous contemple. Elle peut être anecdotique, ancrée dans le réel de nos insignifiante déceptions, mais parfois puissante, grondante, dans une décharge glorieuse de toute nos passions. Et de nos pulsions.
Elle s'offre à nous, nous pouvons l’assaillir, la saillir, sans jamais la salir. Elle accueille nos soupirs, elle se fait le réceptacle de nos vaines palabres plates et mélancolique, pour ensuite les sublimer et donner au cafard les senteurs de l’héliotrope.
Ma mie, ma Muse, tu es la plus cruelle de mes amantes. Mais aussi la plus fidèle. C'est serré dans tes draps que je me déhanche, que je m'épanche, que je vous dérange.
Tu es celle aux milles visages, ceux de toute ces muses évanouies qui, par millions, ont laissé sur mes lèvres le parfum de leurs noms.
Historique.
Iconique.
Magnétique.
Magnifique.
Monolithique.
Nécrologique.
Soporifique ?
Stylistique.
Syntaxique.
Bref, tragique.
Sauf que, hélas, il y a un hic.
Elle n'a pas à être millimétrée, inspirée d'épopée engoncés dans nos mythes et nos légendes. Elle peut se faire élégante en parlant des gens, de la plèbe, de l'individu au RSA dans son HLM qui ressasse son incessante solitude et se satisfait des cinquante centimes économisés à l'épicerie du coin. Elle peut nous parler de solitude, de décrépitude, des créatures d'un esprit éthylique. Elle peut être morbide et lubrique, elle peut être vulgaire en parlant de bite et de putain de vie foirées.
La tragédie est multiple, elle nous entoure, nous abreuve, nous ressemble, nous contemple. Elle peut être anecdotique, ancrée dans le réel de nos insignifiante déceptions, mais parfois puissante, grondante, dans une décharge glorieuse de toute nos passions. Et de nos pulsions.
Elle s'offre à nous, nous pouvons l’assaillir, la saillir, sans jamais la salir. Elle accueille nos soupirs, elle se fait le réceptacle de nos vaines palabres plates et mélancolique, pour ensuite les sublimer et donner au cafard les senteurs de l’héliotrope.
Ma mie, ma Muse, tu es la plus cruelle de mes amantes. Mais aussi la plus fidèle. C'est serré dans tes draps que je me déhanche, que je m'épanche, que je vous dérange.
Tu es celle aux milles visages, ceux de toute ces muses évanouies qui, par millions, ont laissé sur mes lèvres le parfum de leurs noms.
Tu es toutes celles qui firent chuter
les empires, mirent à genoux des dynasties et qui parfois firent que
des poètes désespérés s'absinthèrent à jamais de réécrire.
Tu as perdu l’Éden, tu as fais
brûler Troie,
Et lorsque tu fus reine, tu fis pleurer
les rois,
Mais qu'importe le feu, qu'importe donc
le sang,
Au diable la candeur, et ces doux
sentiments,
Accueillons en notre âme, tous tes
pesants délices,
Teintés de souvenirs, avec leur froid
silice.
Et d'un Alexandrin, qu'il soit seul ou bien cent,
Et d'un Alexandrin, qu'il soit seul ou bien cent,
Cassez alors le sens, cassez alors la
rime,
Cassez donc le rythme,
Car, Melpomène, n'a pas besoin de son
pampre et sa vigne mêlées, dans son macabre chant, pour manœuvrer
entre toute mon œuvre de pénitent.
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