mardi 1 octobre 2013

Un brin de poèsie

Tu as perdu l'Eden, tu as fais brûler Troie,
Et lorsque tu fus reine, tu fis pleurer les rois.

***

Mais qu'importe le feu, la chute des empires,
Mais qu'importe les larmes et qu'importe le sang,
Tu mena les poètes, à saigner et écrire,
En effleurant leurs âmes, pour quelques brefs instants.

***

Ô, Amante inconstante, va, embrasse ma cause,
Murmure, lancinante, vite, embrase ma prose,
Enflamme mes ardeurs, viens, renforce ma transe,
Oublie donc toute pudeur, Venus, rend fous mes sens.

***

Vestiges ectoplasmiques, aux reflets occultés,
Doucement effacés, par un désir lubrique,
Espoir uchronique, prestement suriné,
D'un bien trop prompt baiser, d'un larcin fatidique.

***

Et les voilà qui flânent,
Haïssable pulsions,
Laissant ma raison,
Danser au sein des flammes,
Sur tous ces corps de femmes
Et mon égo se flatte,
D'y planter mon fanion,
Sur cette partition,
D'un fol air de flute,
Jouant sans fin ma fugue.

***

Muses évanouies, vous lirez par millions,
En mourant, sur mes lèvres, le parfum de vos noms.

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